16-19 avril: Première semaine de cours

Publié le 10 Mai 2012

Certains des noms mentionnés dans cet article vous laissent perplexes? Vous vous ne vous rappelez plus à qui ils font référence?
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LUNDI 16 AVRIL

 

Première journée de cours. Pouach!

 

Heureusement, je n'ai pas de cours le matin le lundi. Ouf! J'ai pu me lever tard! Mon premier cours était à 14h, mais dans un building hors campus que je ne connaissais pas, il fallait donc que je parte d'avance pour me laisser le temps de le trouver. J'avais toutefois trouvé le chemin sur google maps, alors ça devrait aller. Mon avance allait toutefois être endommagée par le fait que Karolina aussi allait au cours et voulait qu'on y aille ensemble, mais elle avait un autre cours juste avant, dans un autre building hors campus. Je devais la rencontrer aux grands escaliers sur le campus vers 13h40-45 environ.

 

Je suis arrivée au point de rendez-vous à 13h45, Karolina y était déjà. Nous sommes aussitôt parties. C'était un peu plus long pour moi que si j'étais partie des résidences plutôt que du campus, ça me faisait faire un détour, mais ça aurait été plus long pour Karolina de se rendre là, et nous aurions perdu du temps. Nous nous enlignions déjà pour être en retard, c'était estimé à environ 20 minutes de marche, et nous n'avions que 15 minutes devant nous!

 

Par chance, nous avons trouvé le building sans trop de problèmes. Il était environ 14h05, mais en arrivant, nous avons trouvé une masse d'étudiants qui attendaient dans le couloir. Nous avons alors appris que tous les cours commencent toujours à et quart, jamais à l'heure pile, pour permettre les changements entre les cours. Ah, ben bonne nouvelle!

 

J'ai d'abord cru que toute cette masse d'étudiants était pour le cours de littérature allemande auquel Karolina et moi allions assister, mais j'ai vite compris qu'ils attendaient pour un autre cours juste à côté. C'était plus logique, car ce cours de littérature était réservé aux étudiants étrangers, et il n'y avait pas tant d'étudiants étrangers à cette université! Katariina était là, mais aussi pour l'autre cours, pas le nôtre. Allions-nous être seulement deux?

 

Le professeur du cours à côté est arrivé, et le couloir s'est vidé, pendant que les étudiants entraient tous dans la salle de classe. Il ne restait plus que Karolina et moi dans le couloir. Il approchait 14h15, et toujours pas de prof qui venait ouvrir notre porte. Karolina a alors eu l'idée d'essayer d'ouvrir la porte... ah tiens, ça ouvrait! Et il y avait une prof dans la classe! Eh ben, il fallait juste ouvrir la porte...

 

La prof était bien contente de voir des élèves! Mais à date, nous n'étions que deux. Nous avons attendu un peu avant de commencer, mais voyant que personne d'autre n'arrivait, nous avons commencé. La professeure nous a expliqué comment la session se déroulerait, mais ne nous a pas gardé bien longtemps. Pas la peine de commencer la matière, avec seulement deux élèves! Elle nous a dit qu'elle écrirait à Mrs Bohn, du Bureau International, et expliquerait la situation, afin qu'ils fassent davantage de promotion pour ce cours. Elle nous a aussi invitées à en parler à nos amies. Lorsque j'ai parlé un peu à la prof par après, elle m'a dit que ce n'était pas la première fois qu'il y avait si peu d'élèves au premier cours, mais que d'autres étudiants s'ajoutaient toujours en cours de route. Le cours n'avait jamais été annulé jusqu'à présent, il ne restait plus qu'à espérer qu'il n'y aurait pas une première fois! J'aimais bien cette prof, elle s'est montrée très compréhensive quand je lui ai dit que je risquais de manquer plus que deux cours, et donc plus que la limite normalement permise. Elle m'a assurée qu'on trouverait un arrangement pour que j'aie quand même tous mes crédits.

 

En sortant du cours, Karolina s'est montrée très négative. Elle n'avait visiblement pas aimé sa première impression de ce cours, et était convaincue que personne d'autre ne se joindrait à ce cours. Ce serait dommage, selon moi, car le cours me semblait intéressant, je ne voulais pas qu'il soit annulé, moi!

 

J'ai texté Katariina pour lui dire que j'avais terminé mon cours d'avance, que j'allais aux résidences changer de souliers (j'avais eu la brillante idée de mettre des ballerines, oubliant que je devais marcher jusqu'à un building hors campus) et me reposer un peu. Quand elle aurait fini, elle n'aurait qu'à venir cogner à ma porte, puisque nous avions prévu aller à la gare de train pour voir si nous avions de meilleures offres sur les billets de train à la machine à billets là-bas que sur internet. J'en doutais, mais j'étais quand même intéressée à voir comment ces machines fonctionnaient, j'avais donc accepté d'aller voir avec elle. Et puis, ces machines ont l'avantage d'offrir un service en anglais, contrairement au site web (quoique, peut-être que je n'ai juste pas trouvé le bon bouton sur le site).

 

J'ai eu un peu de temps pour relaxer, puis Katariina est venue me chercher et nous sommes parties. Elle a traîné son vélo (qu'elle avait officiellement acheté au Hausmeister un peu plus tôt, pour vingt et quelques euros), mais nous avons quand même marché, vu que je n'en avais pas. Elle avait quelques commissions à faire après, et son vélo lui serait utile rendu là, quand on se séparerait.

 

Marcher jusqu'à la gare prend environ 30 minutes, parfois un peu plus avec les lumières. Ça se fait quand même bien. Une fois là-bas, Katariina a laissé son vélo à quelque part dans la masse de vélos déjà là, puis nous sommes allées voir cette fameuse machine. Il s'avère qu'elle n'était pas si simple que ça, même en anglais, et nous nous sommes retrouvées à faire pas mal d'aller-retours dans le menu. On prenait du temps, alors de temps en temps on annulait notre transaction et on laissait quelqu'un d'autre passer avant nous, vu que nous on essayait davantage de se familiariser avec la machine, et pas tant d'acheter des billets au bout du compte.

 

Un monsieur a finalement commencé à jaser avec Katariina pour lui expliquer certains trucs. Je n'ai pratiquement rien compris à la conversation, qui était en allemand, mais en tout cas, ça semblait pas mal intéressant. J'ai compris quelques trucs parce qu'il faisait ce qu'il expliquait sur l'écran en même temps.

 

On est finalement reparties sans rien acheter. J'achèterais mes billets de train pour Hamburg sur internet, c'était plus simple pour moi car j'y étais habituée. Katariina devait s'acheter des billets pour Frankfurt, pour aller chercher un ami à l'aéroport, mais elle avait encore beaucoup de temps devant elle pour les acheter. Moi, j'étais un peu plus dernière minute!

 

En revenant, on s'est arrêtées à un magasin où Katariina m'avait dit avoir acheté du « cling wrap », la pellicule plastique pour couvrir les plats de nourriture. J'ai souvent des restants et puisque je les réchauffe directement dans le chaudron (pas de micro-onde!), c'est plus simple de laisser le restant dans le chaudron que de le transférer dans un plat de plastique, puis le retransférer dans le chaudron quand je veux le réchauffer! En effet, j'ai trouvé ce que je voulais, en plus de quelques autre articles utiles. On s'est aussi acheté des petites pizzas à une pâtisserie en passant. Ça me ferait survivre jusqu'à la fin de mon cours d'allemand, qui allait commencer sous peu, à 18h. Je suis rentrée aux résidences rapidement pour aller porter les trucs que je venais d'acheter, mais Katariina est allée faire un tour à l'épicerie, et nous nous sommes donc séparées en chemin. Je commençais à être dernière minute, je n'ai eu que quelques minutes dans ma chambre pour laisser mes achats et me changer. Je suis repartie en vitesse, et je suis arrivée juste à temps pour le cours de niveau débutant à 18h.

 

Ce soir-là, les cours d'allemands suivaient un horaire inhabituel. Normalement, le cours débutant était de 18h à 19h30, puis le cours intermédiaire suivait, de 19h30 à 21h. Mais ce soir-là, une professeure invitée venait donner un cours spécial au cours de niveau intermédiaire, et commencerait à 18h45. Ainsi, le cours débutant a duré seulement 45 minutes, juste le temps d'apprendre l'alphabet et les présentations de base (Guten Tag. Wie geht's?) Puis, à 18h45, c'est le cours intermédiaire qui a enchaîné. Les élèves du cours débutant qui avaient un certain background en allemand étaient invités à rester, mais les débutants qui n'avaient jamais touché à l'allemand de leur vie, bien que les bienvenus, avaient été avertis que le niveau serait assez élevé, et que ce serait difficile. Ils ne sont donc pas restés, et seulement Zyta, Xin, Wei et moi nous sommes joints au cours intermédiaire, composé de Denis, Karolina, Pavel, Sie Yung, Schenia, etc. (Schenia est toutefois de niveau avancé, mais elle assiste aux cours débutant et intermédiaire en tant qu'assistante.)

 

Ce cours intermédiaire... s'est révélé l'une des expériences les plus traumatisantes de mon existence. (comme pas mal d'autres dans ce voyage, en fait, mais bon...) Cela n'avait rien à voir avec l'alphabet, qui m'avait d'ailleurs fait un peu bâiller dans l'autre cours. Là, la prof invitée, d'origine polonaise, s'est présentée (une certaine Beata, du même nom que l'étudiante étrangère polonaise qui en est à sa deuxième session ici, mais qui n'était pas dans ce cours car elle est de niveau trop avancé.), et après, c'était la folie furieuse. Tout se passait en allemand. On jouait à des jeux, ce qui en soit est bien, mais les explications n'étaient qu'en allemand, et à peine avait-elle expliqué le jeu, que POUF, on commençait à jouer.... et moi... je n'y comprenais rien! Par chance, il y avait Schenia et Denis qui me traduisaient vite vite en passant, mais j'étais tellement stressée qu'il fallait tout m'expliquer au moins trois fois.

 

Je me suis rarement sentie aussi conne dans ma vie! Tout le monde (même les autres « débutants ») se débrouillaient bien. Mais moi, j'avais toujours une petite larme à l'oeil parce que je ne comprenais rien. J'ai d'ailleurs mis Denis un peu mal à l'aise en me traitant d'idiote pendant un jeu où, en équipe de deux, on devait se poser des questions pour apprendre à se connaître. Il a éventuellement passé le flambeau à Schenia, qui m'a prise en mains pour me guider un peu.

 

J'ai très souvent considéré aller me cacher dans les toilettes et y rester pendant une heure et demie. Peut-être qu'avec un peu de chance, personne ne s'en rendrait compte. (Ou personne ne s'en soucierait.)

 

À la fin du cours, la prof a fait un commentaire, en me flattant le dos comme pour me consoler. Tout le monde a ri. En me regardant. Aucune idée de ce qui se passe. Rire mal à l'aise. Ha. Ha. (Apparemment, elle avait dit quelque chose dans le genre de « j'espère que tout le monde a apprécié le cours » et c'était drôle parce que j'avais été comme une poule sans tête pendant une heure et demie. Le lendemain, j'arriverais probablement à trouver ça drôle.)

 

Le cours s'est terminé, je suis partie la première, un peu plus et je me sauvais en courant. Mais évidemment, les autres ne pouvaient pas se contenter d'être des trous du c*l qui me laissent me morfondre, et Denis m'a rejointe et m'a fait la jasette sur le chemin du retour. Sie Yung nous a rattrapés et s'est joint à la conversation. Denis était bien motivé à aller à la piscine ce soir-là, mais Sie Yung trouvait qu'il faisait trop froid (elle n'avait pas tort, je dirais!). Ils se sont un peu ostinés en chemin. Tout ça m'a remonté le moral. Quand on s'est finalement séparé pas loin de l'université, ça allait mieux.

 

Mon plan était d'aller m'écraser sur mon lit et mourir. Et me réveiller en forme le lendemain. Malheureusement, pas moyen de se morfondre en paix dans cette vie, et j'ai croisé Serdar et Evangelia en chemin. Ils allaient rejoindre d'autres gens au pub et m'ont forcée à faire demi-tour et les suivre. Argh... C'est quoi, cette vie sociale! Trop d'amis, là, ça marche pas!

 

Au pub, on a retrouvé Karolina et Schenia (ah, c'est là qu'elles allaient après le cours!) et quelques étudiants allemands que je ne connaissais pas, pour la plupart. (Mais certains, je me souvenais les avoir vus au pub crawl et/ou au Scavenger Hunt du vendredi précédent.)

 

La soirée s'est révélée assez moyenne. Ce n'est pas une insulte envers les gens présents, ils étaient bien sympathiques! Mais j'étais fatiguée, les conversations étaient principalement en allemand et nous étions dans la section fumeurs parce que les étudiants allemands fumaient comme des cheminées. Mes yeux piquaient, ma voix devenait rauque. J'avais hâte de partir, ou à tout le moins de sortir pour respirer, mais je ne voulais pas rentrer seule, il se faisait tard. J'ai texté Denis pour lui dire que finalement, la piscine, ça aurait été une bonne idée!

 

On a finalement quitté le pub vers minuit. Certains avaient faim, alors nous nous sommes dirigés vers le seul restaurant qui avait le potentiel d'être encore ouvert : un resto turque! Il faisait pas mal froid, mais pendant que les autres semblaient vouloir crever, je m'y suis habituée. Ça doit être mon background canadien qui ressort!

 

Le resto était censé fermer à 1h du matin, mais quand nous y sommes arrivés, c'était déjà fermé. Plus de nourriture. Areuh. Je n'avais pas vraiment faim, je n'avais donc pas l'intention de manger de toute façon, mais c'était pas mal dramatique pour certains d'entre eux d'avoir fait ce détour pour rien. Direction maintenant : résidences. Et vite!

 

Serdar et moi marchions plus vite, nous avons donc éventuellement semé les autres. Un peu étrange, considérant que nous étions les deux seuls à ne pas se plaindre du froid, mais nous étions les seuls à marcher vite pour à la fois se réchauffer et arriver plus vite. C'était un peu dommage pour les autres, car Serdar et moi étions les détenteurs de lampes de poche, les autres n'en avaient pas. Pas pratique, dans les bois menant aux résidences!

 

En arrivant aux résidences, j'ai reçu un texto de Denis, il revenait de la piscine avec les autres (sans Sie Yung, qui avait maintenu sa position comme quoi il faisait trop froid). Il faisait effectivement froid, je les trouvais un peu débiles, mais entre ça et une soirée dans un nuage de fumée de cigarette, la piscine aurait gagné. Denis m'a assuré de me tenir au courant de la prochaine sortie de groupe à la piscine. Avec un peu de chance, il ferait plus chaud la prochaine fois!

 

Je me suis couchée peu après. Brûlée! Pas facile, des journées de même...

 

 

MARDI 17 AVRIL

 

Je n'avais qu'un cours à 16h, j'ai donc fait la grasse matinée. J'ai bretté, j'ai perdu mon temps. Je suis sorite pour la première fois quand est venu le temps d'aller au cours. J'avais noté mon numéro de local (RK-005), et je savais où c'était, je m'y suis donc dirigée avec confiance.

 

Je suis arrivée à l'avance. Il n'y avait que trois filles assises dans le fond de la classe. J'ai pris place à quelque part au milieu, j'ai sorti mon livre, et j'ai attendu que le cours commence tout en lisant.

 

Après quelques temps, j'ai réalisé que les trois filles, qui discutaient entre elles depuis mon arrivée, étaient en train de s'adresser à moi (« Entschuldigen? …. Entschuldigen?? »). Je me suis retournée et elles m'ont posé une question en allemand, que je n'ai pas comprise. Je suis restée un moment à les fixer bêtement, avant de finalement répondre : « I'm sorry? » Comprenant enfin la source de mon comportement étrange, elles ont souri et m'ont répété, en anglais cette fois, la question. Elles me demandaient si j'étais là pour le cours du Professeur Wagner. Hum, oui. Oh, mais le Professeur Wagner est en Californie, son cours est annulé. Ah... alors pas de cours? Pas de cours.

 

Bon... Eh bien, ce fut un déplacement inutile! Je ne sais pas trop pourquoi ces filles étaient là par contre...

 

À ma sortie du cours, juste avant de quitter le building, j'ai toutefois vu une feuille sur le babillard de petites annonces qui m'aura fait sourire! « It's dangerous to study solo!!! Take a wookie with you. » Tiens, mon déplacement venait de prendre son sens!

 

Landau-1847.JPG

 

Je suis rentrée aux résidences, j'ai partagé la photo que j'avais prise de la feuille du babillard sur facebook, et j'ai bretté à nouveau.

 

Le reste de la journée a été assez tranquille. J'ai avancé mon blog, et plusieurs autres trucs. Je n'avais pas encore vraiment de devoirs pour m'occuper.

 

J'ai reçu une invitation de Serdar en fin de journée pour sortir avec quelques personnes au pub, mais j'étais un peu fatiguée, et je craignais une autre soirée comme la veille, où je suis trop fatiguée pour profiter de la compagnie des gens autour de moi, et où je m'étouffe dans la fumée de cigarette. Et puis, il y avait un gros party de prévu pour le lendemain soir et c'était certain que j'allais m'y faire traîner, alors je préférais garder mon énergie pour ce soir-là. J'ai donc décliné l'invitation au pub.

 

En soirée, Denis m'a écrit pour me proposer d'aller prendre une marche le lendemain après son cours d'allemand (il participe aussi au cours d'allemand avancé du mercredi soir, bien qu'il soit classé intermédiaire), pour ensuite rejoindre les autres au party. Serdar était bien content d'apprendre que Denis allait être présent au party. Serdar aussi avait réalisé qu'il avait pas mal plus de fun avec la « team » (ceux avec qui nous avions des soupers et des partys, du genre sushi party, et autres) qu'avec l'autre gang d'étudiants allemands résidant aussi au Wohnheim (building des résidences étudiantes), avec qui ça connecte un peu moins. (Pas qu'ils ne soient pas sympathiques, au contraire! Mais bon, il y a des gens avec qui ça clique, et d'autres avec qui ça clique pas. Tout simplement. Ça clique avec la « team », ça clique moins avec l'autre gang.)

 

J'ai donc passé une soirée tranquille à mon ordinateur. À son retour du pub, Serdar m'a demandé si j'avais mon billet pour le party du lendemain. Ah, billet? Je ne savais pas qu'il fallait un billet! Il était tard, je verrais donc à ça le lendemain.

 

 

MERCREDI 18 AVRIL

 

Ce matin-là, j'avais un cours à 8h. Pouach. Il fallait que je me lève à 7h-ish, et je ne me faisais pas trop confiance pour me réveiller toute seule, car dernièrement, je ne cessais de me réveiller tard, sans avoir entendu mon cadran que j'avais mis pour la forme. J'avais donc recruté Katariina pour me réveiller vers 7h20, puisqu'elle avait aussi un cours à 8h. (Mais elle, c'était sur le campus, donc plus près. Moi, j'allais au Rote Kaserne, comme pour tous mes cours, et c'est hors campus.) DONC, je devais théoriquement me lever plus tôt qu'elle. Mais au moins, si à 7h20 je ne m'étais pas déjà réveillée, j'aurais encore le temps de me préparer et partir.

 

Katariina m'a toutefois avertie que mon cours commencerait à 8h15, les cours commencent toujours à et quart et se terminent à moins quart. Ils durent une heure trente, bien que l'horaire indique parfois une version arrondie à deux heures de cours. (Genre, 8h à 10h, comme mon horaire me disait. Alors qu'en réalité, c'était 8h15 à 9h45.) Ah ben là, pas de stress debord! Je pouvais partir à 7h45-50 et être en masse à l'heure!

 

Bref, je me suis réveillée par moi-même, je n'ai pas eu besoin de Katariina, qui est venue cogner à ma porte comme prévu pour s'assurer que j'étais debout. Je suis donc arrivée à mon cours en avance, ce qui est bien, car j'ai dû chercher le local, il était caché dans une cage d'escaliers.

 

Le prof est arrivé un peu en retard, je craignais un autre cours d'annulé, mais au moins, il y avait des élèves dans la classe, cette fois! Il est arrivé vers 8h20. Ce prof m'intimidait avant même de le rencontrer, j'avais entendu des commentaires sur lui, qui n'étaient pas très clairs, mais j'avais cru comprendre qu'il était sévère. Toutefois, quand il est entré, j'ai trouvé qu'il n'avait pas l'air si méchant! J'étais toutefois un peu nerveuse malgré tout.

 

Il a commencé par faire passer la feuille des présences. Je n'étais évidemment pas sur la liste, puisqu'en tant qu'étudiante étrangère, je ne m'inscris pas aux cours, je m'y présente, tout simplement. J'ai demandé au prof ce que je devais faire, et il m'a dit de simplement ajouter mon nom au bas de la liste, puis le cocher.

 

Puis, le prof a commencé le cours en expliquant brièvement en quoi consisterait les évaluations, comment se dérouleraient les cours, etc. Puis, nous avons commencé la matière, il a expliqué les principales caractéristiques du courant postmoderniste, et a finalement lancé la première bombe : « So we will now discuss how this theory applies to Auster's City of Glass, which you of course all had to read for today. »

 

….what? Un livre? Quel livre? (Petit regard sur le bureau de mes voisins.) Oh, ce livre-là. Mais... comment? Où? Quoi? AH!

 

Au moins, le prof ne m'a pas posé de questions. Il devait s'attendre à ce que je ne sois pas préparée, en tant qu'étudiante étrangère. Je ne comprends pas encore le fonctionnement des cours, je ne savais pas qu'on pouvait avoir un devoir pour le premier cours!

 

À la fin du cours, je suis allée voir le prof pour lui demander où je pouvais trouver la liste de livres à acheter, où je pouvais les acheter, etc. Je me suis fait initier à la magie d'Intranet, l'outil de partage de documents entre les profs et les étudiants. Je me souvenais me l'être fait expliquer brièvement à la visite guidée des locaux informatiques la semaine précédente. Je devrais parvenir à trouver tout ça. À ma grande surprise, le prof était très parlable, pas du tout intimidant, d'après ce que je pouvais voir. Eh bien, comme quoi, il ne faut pas nécessairement se fier aux commentaires des autres! (Ou sinon, c'est peut-être juste parce que je suis étudiante étrangère et que les profs sont toujours moins exigeants avec nous.)

 

Après ce cours, j'avais un autre cours à 10h15. C'était avec le même prof que celui du cours qui avait été annulé la veille, alors je ne savais pas s'il aurait lieu. Mon prof du cours de 8h m'avait affirmé que le Professeur Wagner était de retour et était présent ce matin, alors je suis allée prendre place dans la salle de classe. Il n'y avait qu'une autre fille d'arrivée, mais il était encore tôt, alors rien d'anormal.

 

Après quelques minutes de silence, la fille s'est tournée vers moi et s'est adressée à moi en allemand. Il y a à nouveau eu un petit silence awkward, avant que je répète mon traditionnel « I'm sorry? ». Comprenant la source de mon malaise, elle s'est excusée et m'a répété en anglais qu'elle se demandait si le cours aurait lieu. Ouais, moi aussi. Mais le Professeur Hescher (mon prof du cours d'avant) m'avait assuré que oui, alors...

 

La fille s'est présentée : Sarah. (Sarah Berzins, tel que je le verrai une semaine plus tard sur la feuille de présences.) Elle était toute énervée de savoir que je venais du Canada, encore plus du Québec, et encore plus de l'Université Laval. Elle avait réalisé un échange à l'Université Laval l'an dernier, et était toute excitée de me parler en français des profs de littérature de l'Université Laval.

 

Nous avons toutefois été interrompues par mon cellulaire qui sonnait. Un numéro que je ne connaissais pas, mais j'ai quand même répondu. Je captais mal et je n'ai compris que la moitié de ce que la dame au téléphone me demandait en anglais. J'ai compris qu'elle me demandait mon adresse, mais avant de la donner, j'ai demandé à qui je parlais, en expliquant que j'entendais mal. Visiblement, la dame aussi entendait mal, car, après un bref silence, elle m'a juste répété qu'elle avait besoin de mon adresse. Je me suis levée et je suis sortie de la classe, à la recherche d'un endroit qui capte mieux. Dans la cage d'escaliers, ça a semblé s'améliorer, puis ça a coupé. Bon!

 

Ça a rappelé aussitôt, et là on s'entendait bien. Elle m'a redemandé mon adresse, j'ai redemandé à qui je parlais. C'était la banque. Ah! Bon, j'avais raté ce bout-là! Apparemment, la lettre qui contenait mon NIP leur était revenue. Étrange, car j'avais pourtant reçu ma carte. Je leur ai donc redonné mon adresse, et ils m'ont dit qu'ils renverraient le NIP. Je commençais justement à me demander pourquoi je ne l'avais pas encore reçu!

 

Je suis revenue dans la classe et Sarah était au téléphone. Après quelques minutes, elle a raccroché et m'a dit qu'on pouvait partir, le cours était annulé. Son amie venait de le lui confirmer en allant voir sur internet. Ah...

 

Je suis rentrée aux résidences. J'ai probablement fait quelque chose en après-midi, mais je ne m'en souviens plus. Ça ne devait pas être particulièrement important. Je ne crois pas être sortie beaucoup, je crois que j'ai surtout fait de l'ordi en attendant le soir.

 

J'ai vu Katariina à un moment donné dans tout ça, juste avant qu'elle aille à son cours d'allemand avancé. On a jasé un peu. Puis, elle est partie et j'ai bretté jusqu'à ce que le cours d'allemand se termine et que Denis me texte pour me dire qu'il arrivait. Le cours s'était terminé un peu en retard, il est donc arrivé un peu après 20h, à pleine vitesse sur son vélo, un peu essoufflé.

 

On a commencé à marcher, et on a croisé Katariina en sens inverse, qui, elle, revenait du cours à un rythme normal. Elle branlait encore dans le manche pour le party. Aucun de nous trois n'avait de billets. J'avais texté Karolina plus tôt dans la journée pour savoir si elle avait un billet, et elle m'avait répondu que non, mais qu'elle avait donné de l'argent à un gars pour qu'il l'achète pour elle. Elle m'avait dit que le gars passerait peut-être aux résidences plus tard et que je pourrais ainsi peut-être m'arranger avec lui, mais ça semblait compliqué et je n'avais pas eu de nouvelles par la suite de toute façon. Je ne comprenais pas trop le concept de billets, le poster du party ne parlait que d'un frais d'entrée.

 

Le plan était donc le suivant : nous irions au party lorsque nous serions prêts, et si on rentrait, tant mieux, sinon, bah tant pis, on ferait autre chose. Katariina m'a demandé de la texter quand nous nous dirigerions vers le bar en question, afin qu'elle sache quand partir, puis elle est rentrée au wohnheim pour manger et se préparer.

 

Denis et moi avons marché longtemps, je pense qu'on a pas mal fait le tour de la ville. (Bon, pas que ce soit particulièrement difficile, à Landau..) Ça a fait du bien, ça me donnait bonne conscience pour toutes les mauvaises choses (ou devrais-je dire, trop bonnes choses) que j'avais mangé dernièrement. On a aussi beaucoup parlé, de tout et de rien. On apprend à se connaître avec le temps et, de tous les amis que je me suis fait ici, Denis est décidément quelqu'un avec qui je m'entends particulièrement bien.

 

Vers 21h30, Katariina m'a appelée pour dire que certains étaient déjà partis pour le party, et elle voulait savoir si elle devait nous rejoindre maintenant ou pas. Je lui ai dit que les portes n'ouvraient qu'à 22h et que nous n'étions pas particulièrement motivés à faire la file, alors je la texterais quand nous irions. (De toute façon, je crois que le groupe qui était parti n'allait pas directement au party, car le lendemain j'ai su qu'ils ne s'y étaient rendus que vers 23h15.)

 

Vers 22h, nous n'étions pas loin du bar, nous avons marché un peu autour en faisant quelques détours, puis, vers 22h15, nous étions prêts à y aller. Nous avons suivi les poupounes en talons hauts (hmm, moi avec mes jeans, mon coton ouaté et mes espadrilles pleins de boue...) le long d'une ruelle sombre et louche. Nous avons longé un building duquel provenait une forte musique, j'ai donc assumé que c'était le bar où on allait. L'entrée était au bout, toujours hors de vue.

 

Et lorsque l'entrée est finalement devenue visible... nous avons fait face à une file d'attente absolument monstrueuse, remplie de gens que je me permettrai de juger et qualifier de "douchebags" et de "poupounes en talons hauts", qui se bousculaient pour rentrer. Probablement déjà pas mal saouls. 

 

« How about... we DON'T go there? »

 

« Yeah, good idea.. »

 

J'ai donc texté Katariina pour lui dire que nous avions renoncé, la file était trop monstrueuse. J'étais pas mal sûre qu'elle ne serait pas trop déçue, car le bar était plutôt loin des résidences (bon, « loin » est relatif à Landau, mais c'est quand même 40 minutes de marche), et il aurait fallu qu'elle s'y rende seule, puisque les autres avaient déjà quitté les résidences. Elle ne m'a pas répondu, elle était probablement allée se coucher, puisque c'était comme ça.

 

Nous avons donc continué de marcher, un peu sans but, avant de finalement s'arrêter à un restaurant mexicain pour manger un petit quelque chose. J'avais dîné à 15h, et je n'avais donc pas tant faim vers 19-20h , avant de partir. Mais là, à 22h30, j'avais faim! Pas facile, de trouver un resto encore ouvert à cette heure-là, la plupart ferment à 22h au plus tard. Au moins, nous avons trouvé ce resto mexicain assez rapidement (il était à côté du resto chinois auquel Denis avait voulu aller, mais qui s'était avéré fermé). Mais rendu à cette heure-là, ils ne servaient que de la pizza. Ils nous ont dit qu'on pouvait prendre n'importe quelle pizza sur le menu, mais ils ne pouvaient pas mettre de viande dessus, ils n'en avaient plus (ou c'était trop compliqué). On a donc pris une pizza aux champignons et au fromage, ce qui semblait le meilleur choix dans les circonstances. J'étais bien contente d'avoir Denis avec moi, son allemand est clairement meilleur que le mien, je n'ai rien compris des échanges entre lui et la serveuse.

 

On s'est partagé la pizza en se racontant diverses anecdotes. Il y avait un cactus juste à côté de notre table, ça m'a donc évidemment amenée à raconter la fameuse histoire du cactus au Mexique, auquel mon amie Sabrina s'était assez violemment heurtée en tentant de fuir un nuage d'abeilles furieuses. (Je m'étais d'ailleurs aussi trouvée dans ce nuage d'abeilles furieuses, mais je ne m'en étais sortie qu'avec une piqûre derrière le genou, sans plus. Sabrina n'avait pas de piqûres, mais plein d'épines de cactus dans la cuisse. Elle s'en était toutefois bien mieux sortie que la fille qui avait foncé dans le cactus juste avant elle, récoltant ainsi la majorité des épines et n'en laissant que quelques-unes pour Sabrina.) C'était pas vraiment drôle sur le coup, mais il s'avère impossible depuis de raconter cette histoire sans rire.

 

On s'est un peu battu pour la facture, mais c'est finalement lui qui a gagné. J'ai eu beau tenter de glisser l'argent vers lui subtilement, rien à faire. Pfft...

 

En sortant du restaurant, on a commencé à se diriger vers les résidences, sans pour autant prendre le chemin le plus court. Il était encore tôt! On a « viraillé » un peu autour de l'université, puis on est allé écouter un film chez lui, un peu plus loin que les résidences. Je n'avais pas de cours le lendemain matin, je n'avais aucune raison de me coucher tôt. (Lui travaillait à 8-9h le matin par contre, mais bon, l'idée venait de lui, je ne me considère donc pas responsable pour ses cernes.) Il fallait que j'aille voir Mrs Bohn du Bureau International en avant-midi le lendemain pour payer mon voyage à Darmstadt (la date limite était vendredi), mais ça ne me préoccupait pas vraiment d'avoir l'air poquée pour aller donner 25 euros.

 

On a écouté Robin des Bois, le film de 1991. J'étais bien surprise de voir Alan Rickman tout jeune et fringant! (Ou en tout cas, plus jeune et fringant que dans son rôle de Professeur Snape!)

 

Le film s'est terminé à 3h30. Pfft, le lever allait être pas pire pénible...

 

 

JEUDI 19 AVRIL

 

Debout à 9h-ish. Processus de réveil, déjeuner au ralenti. Je me suis permise un petit passage sur facebook pour me réveiller, puis j'étais finalement prête à partir aux alentours de 10h.

 

Sur mon chemin, j'ai croisé Evangelia. Elle revenait de son cours du matin, qu'elle avait trouvé pas mal rough après le party de la veille. Ils étaient rentrés à 4h du matin. Ouch. Elle m'a confié que ça n'avait pas été si hot que ça, je n'avais pas manqué grand chose. Yes! On avait donc bien fait de fuir la file de la mort!

 

Avant d'aller voir Mrs Bohn, je suis passée à la banque retirer un peu d'argent en prévision de ma fin de semaine à Hamburg, ainsi que pour payer l'excursion à Darmstadt (organisée pour les étudiants étrangers). Initialement, j'attendais d'avoir mon code pour pouvoir utiliser ma carte bancaire allemande pour retirer directement de mon compte allemand, mais puisque je ne l'avais toujours pas reçu, j'ai retiré avec ma carte canadienne.

 

Je suis ensuite passée par le bureau de Mrs Bohn, j'ai payé l'excursion, et elle m'a parlé un peu du cours de German Literature du lundi après-midi, pour lequel nous n'étions que deux étudiantes intéressées pour l'instant. Elle m'a confirmé qu'ils feraient davantage de promotion du cours, dans l'espoir que davantage d'étudiants s'y présentent le lundi suivant. Je devrais donc me présenter au prochain cours, pour voir si nous serions suffisamment de monde pour que le cours survive.

 

Après ça, j'ai pu rentrer. Je n'avais pas de cours de la journée, j'ai donc fait un peu d'internet, et je me suis couchée. J'avais bien mérité une sieste!

 

Vers midi, Katariina est passée, elle voulait comparer ses codes bancaires pour son transfert d'argent avec les miens pour tenter de différencier les zéros de la lettre O. On s'est retrouvé à jaser du party de la veille. Elle avait parlé à Schenia en matinée et avait reçu de sa part des commentaires assez similaires à ceux que j'avais eu d'Evangelia. On avait vraiment rien manqué d'exceptionnel! Katariina m'a demandé quand est-ce que j'étais rentrée la veille au soir. Réponse : pas mal rendu le matin! Donc, pas mal poquée, la fille.

 

Quand elle est repartie, je me suis recouchée. De toute façon, il n'y avait personne de connecté sur Facebook, tout le monde dormait encore au Canada! J'ai reçu quelques textos pendant ma sieste, mais je les ai ignorés, je répondrais plus tard!

 

Quand la grosse patate que je suis s'est finalement levée, vers 14h, j'ai vu que c'était Denis qui m'avait textée, la « team » se regroupait pour jouer au frisbee le soir même. Rendez-vous à 18h50-19h devant les résidences. Ça me laissait en masse de temps pour perdre mon temps, ça!

 

Liste de choses à faire: douche, bagages pour Hamburg, acheter le livre que j'aurais dû lire pour le cours de la veille, laver la vaisselle. J'ai pris ma douche (check!) et j'ai acheté le livre sur amazon (c'était tellement compliqué, j'ai essayé tous les sites où ça semblait pas cher, mais le shipping était terrible. Je me suis finalement, après pas loin d'une heure de zigonage, résignée à l'acheter sur amazon, qui malgré ses prix légèrement plus élevés, offrait un shipping très raisonnable.) Puis, j'ai eu une petite jasette avec Marie-Claude sur facebook, ça a fait du bien.

 

18h50 est arrivé pas mal plus vite que je pensais, et je me suis fait prendre par surprise par l'intercom qui sonnait. C'était Denis. Ah, merde! J'ai enfilé mes souliers et ma veste en vitesse et je suis descendue au pas de course. J'étais en retard, comme d'habitude. Mais en bas, je n'y ai trouvé que Denis, avec Veera un peu plus loin. Allan nous a rejoint peu après, et on a commencé à jouer dans la cour semi-intérieure (le building forme un genre de lettre C, et on jouait dans le creu du C). Pavel et Serdar se sont joints à nous, mais Veera a dû quitter rapidement, elle avait un autre party le même soir!

 

On a joué pendant environ une heure. Vers la fin, j'étais pas trop nulle. Pas bonne, mais pas trop nulle. Je n'arrivais qu'à attraper les lancers de Denis, qui était clairement trop fin avec la seule fille du groupe, alors que les autres mangeaient ses lancers de fou par la gueule. Pour ma défense, toutefois, le vent n'était pas en ma faveur et mon spot était un trou noir à frisbee, dont la trajectoire déviait toujours vers un arbre ou un buisson, peu importe comment les autres le lançaient. Quand Serdar (pas mal plus grand) s'est proposé pour échanger de place, j'ai accepté sans hésitation, et ça allait un peu mieux après ça. À part le frisbee que je n'ai pas attrapé et qui s'est ramassé dans une vitre, tout s'est bien passé.

 

(Et pas de vitre cassée, c'était quand même un frisbee en plastique..)

 

(Qui d'ailleurs était cassé à la fin. Eh ben, c'est Denis qui allait devoir expliquer ça à son colloc, auquel le frisbee appartenait.)

 

C'est Allan qui s'est tanné et a déclaré qu'une heure de jeu, c'était en masse. Le groupe s'est dispersé après ça.

 

Denis est resté un peu pour m'aider à faire mes bagages (lire : me regarder faire). Je suis tout de même parvenue à finir mon sac et la vaisselle, ma liste de choses à faire était pratiquement complétée, ce qui arrive très rarement! Nous avons ensuite fait un passage par la chambre de Katariina, qui avait une carte de la gare de Karlsruhe et a donc pris soin de m'expliquer par où je devais passer pour effectuer mon transfert en moins de 6 minutes le lendemain. Ça ne semblait pas trop compliqué, je devrais survivre!

 

J'ai ensuite pu parler à mon autre colloc, Mariane, sur facebook. Ça a aussi fait du bien.

 

Puis, je me suis couchée vers minuit-1h. Il fallait que je me lève au plus tard à 9h30, je devais prendre mon train à 11h20, et je devais considérer la demi-heure de marche et me garder un peu d'avance pour ne pas stresser. Je l'étais déjà pas mal, en fait. J'allais revivre l'expérience des trains, et surtout des TRANSFERTS de train. La dernière fois, j'avais raté mon transfert. J'espérais sincèrement que ça ne se reproduise pas.

 

 

À suivre...

Rédigé par la-grande-fugue

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